Le casoar à casque (Casuarius casuarius) est un très gros oiseau d'un mètre soixante-dix de haut, pesant jusqu'à 70 kg, au plumage ressemblant à une chevelure, noir, rêche, avec un casque vert-brun qui surplombe la tête, un cou et une face bleue, une nuque verte avec deux caroncules rouges pendant sous le cou. Ses pattes sont grosses et puissantes, terminées par trois doigts; le doigt intérieur porte une griffe aussi dangereuse qu'un poignard. Mâle et femelle ont même plumage mais la femelle est plus grosse, avec un casque plus haut et des parties dénudées plus colorées. Les poussins ont un plumage rayé noir et jaune. Les jeunes ont un plumage brun avec les partis dénudées plus pâles que les adultes.
Son nom vient de son nom indonésien "casuari".
Classification
Règne: Animalia
Embranchement: Chordata
Classe: Aves
Ordre: Struthioniformes
Famille: Casuariidae
Genre: Casuarius
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Struthioniformes
Famille Casuariidae
Genre Casuarius
Nom binominal
Casuarius casuarius
Linnaeus, 1758
Essentiellement frugivore, le casoar est reconnaissable à la crête osseuse qui surmonte son crâne. C’est un appendice utile pour se frayer un passage à travers la végétation.
Il existe trois espèces de casoars:
Casoar à casque (Casuarius casuarius)
Casoar de Bennett (Casuarius bennetti)
Casoar unicaronculé (Casuarius unappendiculatus)
Le casoar à casque est le plus imposant des trois espèces. Ces oiseaux vivent en Nouvelle-Guinée et dans le nord-est de l'Australie.
Portrait du casoar
Le casoar est un ratite c’est-à-dire un oiseau inapte au vol. Les trois espèces vivent dans les milieux forestiers d’Australie et de Nouvelle-Guinée. Leur biotope comprend la forêt pluviale et la savane boisée. Ils peuvent vivre jusqu'à 3 000 m d'altitude.
Cet oiseau ne possède que des ailes réduites à l’état de moignon. Les pattes sont munies de trois doigts, dont un porteur d’une griffe acérée.
Peu connu, cet animal vit discrètement dans les forêts tropicales. L’une de ces espèces, le casoar à casque (Casuarius casuarius) arbore un casque corné.
Ce casque est moins développé chez les deux autres espèces.
Tout en étant les plus gros animaux de Nouvelle-Guinée, les casoars se laissent rarement approcher. De ce fait, leur mode de vie est mal connu, d’autant plus que leur élevage est difficile.
Le casoar a tout de l’animal préhistorique. Son cou est dépourvu de plumes, son crâne est recouvert d’une calotte de peau rigide tandis que ses pattes sont recouvertes de sortes d’écailles.
Le casoar à casque mesure 1,70 m de haut pour un poids qui peut atteindre 70 kg. Ses plumes noires sont quasiment réduites à une tige cornée au niveau de ses ailes très petites. C'est un excellent coureur qui peut faire des pointes à 50 km/h.
Il possède deux lobes de peau nue sur le devant du cou. S'il se sent menacé, il peut faire des bonds impressionnants et attaquer l'adversaire avec l'ongle qu'il porte au doigt interne de ses pattes. Cette "griffe" mesure une dizaine de centimètres et est très acérée.
Mode de vie et reproduction
D’après les observations, ils semblent quitter leur solitude pour constituer des couples lorsque arrive la période de reproduction. Ils privilégient alors le couple à la vie de groupe. Le reste de l’année, le casoar est un solitaire.
Au cours de la parade nuptiale, le mâle danse autour de la femelle en faisant vibrer sa gorge. C'est la femelle qui choisit son partenaire
La femelle abandonne sa ponte dans une dépression garnie de feuilles. C'est le mâle qui couve la portée de 4 à 8 œufs pendant sept semaines.
A la naissance, les poussins possèdent un duvet beige rayé de brun.
Le père s’occupe seul de leur éducation pendant près d’un an.
Le casoar et l'homme
Le casoar à casque est réputé comme dangereux quand il se sent menacé. On prétend qu’il peut tuer un homme d’un seul coup de sa griffe acérée. Agile, il fonce tête baissée à travers les buissons épineux et les lianes, son casque lui ouvrant le chemin.
Les plumes et la chair du casoar sont très appréciées des indigènes. L'oiseau est chassé mais également élevé dans les villages pour être mangé.
La destruction de son habitat a fait reculer les populations. Aujourd'hui, les trois espèces sont classées comme espèces menacées.