Etymologie
Le mot ocelot est un dérivé de ōcēlōtl (prononcer oːˈseːloːtɬ) issue du nahuatl, qui se réfère généralement au Jaguar (Panthera onca), plutôt qu'à l'ocelot[1],[2],[3].
Description
L'ocelot est un animal assez petit, le mâle pèse entre 9 et 13 kg environ et peut mesurer jusqu'à 150 cm de la tête au bout de la queue. La femelle est plus petite. Sa fourrure ocellée (couleur dorée) lui permet de se fondre dans l'environnement de la forêt. Vivant également dans la brousse, son pelage prend une teinte plus terne, grisâtre, qui est le meilleur des camouflages. C'est un bon grimpeur, comme le puma, plus grand, avec lequel il partage la majorité de son aire de répartition. Son odorat est très développé. L'ocelot dort la tête reposant sur ses pattes antérieures étendues, comme un chien. C'est le seul félin à dormir ainsi.
Reproduction
Après une gestation de 80 jours, la femelle a une portée de un à quatre petits. Les petits sont dépendants de leur mère pendant 5 à 6 mois et ne quittent le territoire de celle-ci qu'à leurs 2 ans. Leur difficulté à trouver de la nourriture explique peut-être pourquoi les ocelots ne donnent qu'un ou deux petits. Les jeunes ocelots grandissent moins rapidement que les autres félins.
Dans la nature, l'ocelot vit dix ans et en captivité il vit 20 ans environ.
Nourriture
L'ocelot est carnivore, ses proies favorites sont les rongeurs comme les rats, les souris et les agoutis. Mais son régime alimentaire comprend aussi des oiseaux, des serpents, des poissons, des lézards, des chauves-souris, des crabes terrestres ou des animaux plus gros comme les singes, les tortues, les faons, les tatous et les fourmiliers.
La chasse
L'ocelot chasse au sol même s'il vit généralement dans les arbres la journée. Il chasse normalement pendant la nuit mais la chasse peut se poursuivre le matin surtout s'il pleut ou qu'il y a des nuages.
Une espèce en danger
On estime la population d'ocelots entre 800 000 et 1 500 000. Il a été pourchassé pour sa fourrure dont le commerce entre les années 1960 et 1970 était florissant. On vendait plus de 200 000 peaux par an. Il est aujourd'hui protégé sur la majeure partie de son domaine (Sud des États-Unis à l'Amérique centrale et du Sud), et depuis, dans certaines régions, sa population a augmenté. Son habitat reste néanmoins toujours menacé à cause de la déforestation qui engendre de nouveaux problèmes.
Sous-espèces
Il existe onze sous-espèces d'ocelot, dont la différentiation se fait de manière géographique :
L. pardalis pardalis, Amazonie
L. pardalis aequatorialis, nord des Andes
L. pardalis albescens, Mexique, Texas
L. pardalis maripensis, Venezuela, Guyana
L. pardalis mearnsi, Amérique centrale
L. pardalis mitis, Argentine, Paraguay
L. pardalis nelsoni, Mexique
L. pardalis pseudopardalis, Colombie
L. pardalis puseaus, Équateur
L. pardalis sonoriensis, Mexique
L. pardalis steinbachi, Bolivie